Un parcours guidé par la bombe de peinture

Né et élevé à Roubaix, Vianney connaît chaque recoin de la ville. À l’adolescence, il troque ses carnets de croquis contre les murs du quartier. “Un graff est toujours réalisé avec la volonté d’améliorer l’endroit où il surgit – jamais pour dégrader un bien privé.”, aime-t‑il rappeler. Cette philosophie l’accompagne encore aujourd’hui.

Style et influences

Visages souriants, lignes fluides et aplats de couleurs vives : Vianney puise son inspiration
dans la culture hip‑hop, les BD franco‑belges et la lumière changeante des Hauts‑de‑France.
Son trait, d’abord naïf puis de plus en plus affirmé, se distingue par une
“bonne vibe” immédiatement reconnaissable.

Ses collaborations avec le tatoueur Charles (alias @charlesink) apportent
un contraste graphique qui dynamise ses compositions monumentales.

Projets phares

• Parking du Colisée (Roubaix) – fresque participative créée avec l’adolescent Wissem, dans le cadre du festival URBX.
• Mur “800 m²” – façade historique de l’Uni 2024, couverte de visages stylisés.
• NOC (Savoie) & Lorient – interventions flash le long de l’autoroute et en cœur de ville.

Partout, l’objectif est le même : transformer un mur gris en véritable repère urbain.

Transmission et collaborations

Vianney consacre désormais une partie de son temps à encadrer des
ateliers d’initiation au street art. Son duo avec Wissem illustre cette volonté : “Je fais ça comme si j’avais toujours su dessiner, alors qu’avant je ne savais pas faire un cercle !”, confie le jeune graffeur.

Et maintenant ?

À 30 ans, l’artiste prépare plusieurs commandes murales à l’international.
Suis ses actualités sur son compte Instagram,
et garde un œil sur notre galerie street art :